Le journal chaotique d'Elynx

Wait for me...

Comment t’oublier
Alors que ton souvenir traîne dans ces couloirs

Alors que tu habites ces pierres que tu foulais récemment
Alors que chaque mur me renvoie ta mémoire
Alors que notre histoire hante le moindre emplacement

Comment t’oublier
Quand la cour garde le souvenir de tes pas
Quand chaque lueur me rappelle tes yeux
Quand le vent me rapporte les accents de ta voix
Quand dans chaque recoin demeurent nos jeux

Je ne sais pas combien de fois je vais devoir revenir
Les aiguilles des horloges vont tourner tant de fois
Mais j'y viendrai encore pour m'enivrer de ton souvenir
Car ici les heures qui passent me parlent souvent de toi

Quand Giraud, son professeur de composition, dit à Debussy adolescent "Je ne dis pas que ce que vous faites n'est pas joli, seulement que c'est théoriquement absurde" et Debussy de lui répondre "Il n'existe pas de théorie. Vous n'avez qu'à écouter. Le plaisir est la loi."

  Je t'ai cassé!!

"Clair de Lune"

Bonjour toi! Enfin, devrais-je dire vous? Non, pour l'instant la question ne se pose pas, il n'y a que moi...

Voilà une semaine que j'ai déposé un premier post hésitant. Voici le second (si si), et étant mal assis sur ma chaise, je vais trés certainement déposer un texte bancal...

Je pense que finalement le titre que j'ai tapé dans l'urgence, un jeudi soir où baignant dans l'inconscience je créais un site inutile à l'heure où les étudiants sérieux font reposer leurs méninges, colle plutôt bien.
En effet, même si ce n'est pas l'unique raison (on le découvrira sans doute par la suite), le terme "chaotique" fut choisi car il décrit parfaitement l'irrégularité avec laquelle je viendrai déverser mes inepties dans cette décharge pour esprit indigent.

Et comme l'inspiration me quitte, je vais tomber dans la facilité en déposant comme la première fois une suite de rimes:

Perce-Coeur

J’ai tenté de me protéger contre la lame de ton charme
Esquivant les coups du sort et l’ironie des circonstances
J’ai fermé ma porte aux pâles fantômes de ton âme
Mais le souffle de ton cœur a brûlé ma dernière chance

A présent je porte le fardeau de mes sombres nuits
Mes bourreaux de rêves torturent sans fin mon esprit
Je pars en exil dans un monde désenchanté
Fuyant tes mercenaires, ces obsédantes pensées

Les roses perdent leur parfum et durcissent leurs épines
L’amour est devenu un venin aux fines odeurs de crime
Mais de ce poison découle une bien douce douleur
Car je garde mes vains espoirs serrés contre mon coeur

Voilà Voilà, c'est mon premier post, il est tard, je sais même pas si quelqu'un d'autre que moi viendra voir ce blog un jour, mais pour l'instant je ne veux pas y penser, je veux simplement créer mon premier billet, sans fanfare, ni discours.

Voici un poème que j'ai fait en 1ère, j'avais 16 ans, je m'ennuyais en cours (c'est pas la dernière fois qu'on le lira ça), ce qui donne simplement ça, l'autodérision n'a jamais tué personne.

MON HERITAGE

Ma mère m’a légué, juste avant ma naissance
Un cadeau que j’ai accepté, non sans réticence
Je n’ai pas fait de scène, j’ai été forcé
Car c’est dans mes gènes qu’elle l’a déposé

Chaque jour en silence, on tente de cohabiter
Il habite dans mes sens, dans ma tête il est gravé
On m’a dit à son sujet, que c’est une offrande universelle
Que plus ou moins accentué, en chacun on le décèle

Mais moi je sais pertinemment qu’il est hors du commun
Quelqu’un comme moi qui le ressent, je n’en connais aucun
Chaque jour je le vois, le voici qu’il ressort
Il agit malgré moi, malgré tous mes efforts

Pour mon entourage pourtant, j’ai bien tenté
De lui faire déposer le bilan, de le déloger
Mais j’ai tout essayé, il n’y a rien à faire
Il est vraiment bien ancré, mon sale caractère